Il arrive trop souvent, c’est arrivé encore récemment, que je rencontre des athlètes qui ont vécu des expériences négative dans les programmes où ils ont évolué. Chaque fois, cela me met à l’envers.
Rarement, ils évoquent les compétences techniques de leur entraineur. Mais ils se souviennent des mots… Et ils se souviennent de comment ils se sont sentis.
Notre rôle d'entraîneur va bien au-delà de "coacher" des techniques et trajectoires… On doit aspirer à être des entraineurs bienveillants pour nos athlètes, en les aidant à devenir à la fois bien dans leur peau, et bons dans leur sport.
Ça implique d'accepter que nos skieurs ne vivent pas dans une bulle isolée du monde extérieur. Qu’ils sont des êtres humains avec de vraies émotions et des défis à surmonter qui vont bien au-delà des pistes de ski !
Pour moi, ça signifie, de s’intéresser à la personne qu’ils sont, d’être à l'écoute de leurs besoins et de leurs préoccupations et de les encourager dans leurs défis personnels. Ça signifie de les soutenir autant dans les hauts et les bas et de les aider à développer des compétences qui leur seront utiles pour le reste de leur vie.
Ce qui me rend le plus fier, c’est d’avoir la chance de les voir grandir, non seulement en tant qu'athlètes compétents, mais aussi en tant que personnes épanouies.
Cela nécessite de la patience, de la compréhension et surtout, de placer leur bien-être au cœur de notre travail
Mais, est-ce qu’il y a une meilleure raison de faire ce job?
