La skieuse Justine Clément a connu une importante étape de sa jeune carrière en vivant son baptême du feu en Coupe du monde, lors de l’épreuve de slalom de Semmering, en Autriche, ce mardi.
La native de Bécancour qui s’est développée comme skieuse à la montagne de Stoneham espérait que la formation canadienne fasse appel à ses services après quelques semaines d’entraînement en compagnie des ténors canadiens de la discipline. La nouvelle tant attendue est finalement survenue dans les derniers jours.
«Ils [les entraîneurs de l’équipe canadienne] m’avaient dit que si tout se passait bien, je pourrais prendre le départ en slalom. Normalement, je devais partir avec eux en novembre, mais avec la fermeture des frontières pour les Canadiens, tout était compliqué», a expliqué l’athlète de 21 ans, au bout du fil, lundi.
Membre de l’équipe du Québec au cours des quatre dernières années, Justine Clément était consciente de l’ampleur du défi qui l’attendait aux côtés de la crème et des quatre autres Canadiennes, dont Laurence St-Germain, de Saint-Ferréol-les-Neiges. Elle a été la 63e skieuse à s’élancer lors de la descente. Malheureusement, elle ne finira pas la première manche.
Membre de l’équipe du Québec au cours des quatre dernières années, Justine Clément était consciente de l’ampleur du défi qui l’attendait aux côtés de la crème et des quatre autres Canadiennes, dont Laurence St-Germain, de Saint-Ferréol-les-Neiges. Elle a été la 63e skieuse à s’élancer lors de la descente. Malheureusement, elle ne finira pas la première manche.
Les impressions avant course de Justine : «C’est une grosse marche si on compare les compétitions dont j’ai pris le départ à date, mais c’est une grosse opportunité qui est offerte à moi et je la prends comme une expérience. Je n’ai pas quelque chose à prouver ici, je veux juste donner mon 100 % et apprécier le moment», a raconté l’ancienne du programme Skibec Alpin, qui regroupe les meilleurs talents de la Capitale-Nationale.
Son entraîneur avec l’équipe du Québec, Francis Royal, voit en Clément un excellent potentiel, rappelant qu’elle est identifiée parmi la prochaine génération (NextGen) de skieuses d’élite par Canada Alpin.
«C’est un jalon important, mais ce n’est pas simple puisqu’il n’y a plus d’équipe de développement. Il n’y a plus de transition entre l’équipe du Québec et l’équipe nationale. Elle avait besoin de s’entraîner avec des athlètes de son niveau et c’est ça qui était important pour elle. Elle répond bien sous pression et elle est très pragmatique. Elle ne laisse pas les émotions l’emporter. Elle connaît les enjeux, elle sait comment jouer le jeu, et plus les enjeux sont élevés, plus elle élève son jeu», a-t-il souligné.
Clément, qui est aussi associée à l’équipe de l’Université du Vermont dans la NCAA, estime avoir gagné en confiance en s’exerçant aux côtés de ses compatriotes, dont St-Germain et Erin Mielzyski. «S’entraîner avec les meilleurs au Canada et les meilleurs au monde, ça te pousse, et ça fait en sorte que tu sors le meilleur de toi-même. Ça a vraiment été bénéfique avant mon premier départ», a reconnu l’étudiante en génie biomédicale.
Si Clément ne cache pas ses désirs de participer un jour aux Jeux olympiques, son attention est pour le moment portée sur son avenir à court terme. Elle espère s’élancer de nouveau avant longtemps en Coupe du monde à l’issue de sa première épreuve.
«Si tout se passe bien, je serai en entraînement avec eux jusqu’au 13 janvier et il y aura des départs à Zagreb (Croatie) et à Flachau (Autriche).»
Un talent d’avenir
Son entraîneur avec l’équipe du Québec, Francis Royal, voit en Clément un excellent potentiel, rappelant qu’elle est identifiée parmi la prochaine génération (NextGen) de skieuses d’élite par Canada Alpin.
«C’est un jalon important, mais ce n’est pas simple puisqu’il n’y a plus d’équipe de développement. Il n’y a plus de transition entre l’équipe du Québec et l’équipe nationale. Elle avait besoin de s’entraîner avec des athlètes de son niveau et c’est ça qui était important pour elle. Elle répond bien sous pression et elle est très pragmatique. Elle ne laisse pas les émotions l’emporter. Elle connaît les enjeux, elle sait comment jouer le jeu, et plus les enjeux sont élevés, plus elle élève son jeu», a-t-il souligné.
Des modèles
Clément, qui est aussi associée à l’équipe de l’Université du Vermont dans la NCAA, estime avoir gagné en confiance en s’exerçant aux côtés de ses compatriotes, dont St-Germain et Erin Mielzyski. «S’entraîner avec les meilleurs au Canada et les meilleurs au monde, ça te pousse, et ça fait en sorte que tu sors le meilleur de toi-même. Ça a vraiment été bénéfique avant mon premier départ», a reconnu l’étudiante en génie biomédicale.
Si Clément ne cache pas ses désirs de participer un jour aux Jeux olympiques, son attention est pour le moment portée sur son avenir à court terme. Elle espère s’élancer de nouveau avant longtemps en Coupe du monde à l’issue de sa première épreuve.
«Si tout se passe bien, je serai en entraînement avec eux jusqu’au 13 janvier et il y aura des départs à Zagreb (Croatie) et à Flachau (Autriche).»
Source : Journal de Québec